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14-07 00:18
Anoukem
J'adore ce film depuis sa sortie. Mon Rohmer préféré. je ne m'en lasse pas. La lumière des bords de l'Oise, cette ville nouvelle filmée comme une station balnéaire qui donne envie d'y passer des vacances, ces jeunes gens qui se croisent comme dans un ballet et parlent si bien (c'est très joli et en même temps naturel),ces couples qui se défont et se refont, et tout autour, cette ville nouvelle mais aussi la nature bleue et verte,le soleil et le vent dans les arbres,les larmes de Blanche et à la fin son rire… je ne sais comment dire… Quelle fraîcheur, quel charme a tout cela ! Un petit bijou, ce film. Merci, Monsieur Rohmer. |
27-02 16:44
LABALLE jean-michel
Je viens de revoir ce merveileux film de Rohmer "l'ami de mon amie" toujours aussi juste et lumineux, et ces acteurs (Viellard, Gendron)et actrices formidables(emmanuelle Chaulet et sophie Lenoir)bien loin des supers productions américaines où la superficialité domine au détriment de la réflexion,ce film épatant plein de charme et de lumière, d'authenticité, est résolument un ravissement. Merci Mr ROHMER et bravo aux actrices et acteurs. |
10-09 21:16
Le Doulos J'ai vu ce film hier soir et je l'ai beaucoup aimé. On retrouve des autres films de Rohmer l'importance des dialogues et il faut bien tendre l'oreille, presqu'être très concentré, pour ne pas rater le fil de l'histoire. Comme la plupart des films en général, il n'est pas réaliste car une expression aussi fine et approfondie de senetiments amoureux n'existent pas (ou alors chez des hommes extraordinaires mais ils ne sont présentés comme ça ici), mais un film vraiment réaliste serait je pense triste et banal. C'est un film comme il en sort peu ces temps-ci car il est à la fois simple et audacieux. Je ne l'ai pas autant aimé que Ma Nuit chez Maud, mon film préféré d'Eric Rohmer parce que les personnages sont dans ce dernier plus agés, ce sont plus des amours adultes que des amourettes qui sont abordées. Par ailleurs, Rohmer sait filmer les lieux et intégrer la ville dans son histoire mais je préfère Clermont-Ferrand à Cergy. |
22-11 22:22
Anna
j'ai bien aimé ce film et votre site est vraiment génial et complet, il m'a permis d'effectuer une excellente analyse (soyez sans crainte, j'ai noté quels propos vous appartenait;P) |
07-06 11:45
Paco
J'ai également adoré ce film. Comme dans la plupart des films de Rohmer, les dialogues sont trés théatraux, les situations de dilemne trés "Marivaudiens" voire Cornéliens. Et pourtant, comme chez les plus grands, à travers cette distanciation de la réalité, je me retrouve au plus prés de moi-même. Comme je partage les craintes, les hésitations des héros au sujet de leur choix amoureux. Les deux héros qui croient chacun être amoureux de plus "brillants" qu'eux, et qui finissent par se retrouver. Proposition d'interprétation de la "morale" de Rohmer : les contraires s'attirent, mais ce sont les semblables qui s'assemblent. Je me reconnais en tout cas dans cette interprétation... Combien de temps passé à courir aprés des femmes dont je me rends compte bien vite qu'elles n'ont rien en commun avec moi... Mais bon, les personnes "sûres d'elles" ont un charisme, duquel l'âge seul finit par libérer (enfin, hum,... je touche du bois !-) |
24-07 12:07
ebrolige
J'ai trouvé ce film délicieux de justesse de ton, de finesse, de légers décalages, de révélations ou d'aveuglements sur soi-même. Il y a des moments où l'on se croit devant une pièce de Marivaux, avec toute la fluidité et l'apparente inconséquence des mots, qui sont si lourds de conséquences, pourtant légères, mais décisives. Il flotte dans cette oeuvre une sorte de joie irréelle et et dégagée, on survole, on glisse, on surfe sur des sentiments délicats dont l'éclosion et la maturité ne se perçoivent qu'à travers le contraire de ce qui est dit. Rohmer est un maître des aveux obliques et il maîtrise génialement tous les détours et surprises du parler au féminin - la grâce de ce film, excusez la comparaison, me plonge dans le bonheur que j'éprouve à écouter Marcelle Meyer, la pianiste du Groupe des Six, jouant du Rameau comme une fée. (réedité au printemps 2004 dans la Collection Rarissimes de EMI)- J'espère que je pourrai trouver rapidement les dialogues ainsi qu'une casette VHS ou autre, car je n'ai pas eu le bon esprit, fasciné que j'étais, de me précipiter sur une cassette et d'enregistrer. C'est tout simlement magique - mais peut-être à déconseiller à tous ceux qui n'ont pas une véritable âme de poète sensible et que le clavier bien tempéré des sentiments fatiguerait. Donc, TO THE HAPPY FEW, comme disait Stendhal, pressentant qu'il n'y aurait pas des foules d'âmes délicieuses et choisies pour lire La Chartreuse de Parme cent ans plus tard. Mais il n'est pas dit qu' à travers les mille métamorphoses du moi qui constituent une vie, un tel film ne parviennet pas à séduire les sensibilités les plus éloignées - ce sont les oeuvres qui nous choisissent, n'est-ce pas? ebrolige, poète, auteur, etc. |
17-07 11:42
philippe
j'ai découvert Eric Rohmer avec "l'ami de mon amie". Ce film est je pense une très bonne synthèse de toute l'oeuvre du cinéaste. Un bon film s'écoute tout autant qu'il se voit. Enregistrez sur une cassette audio "l'ami de mon amie", et vous aurez le même plaisir qu'en voyant le film. Tout simplement parce que le réalisateur sait nous faire voir la beauté des choses simples, et qu'il se dégage de ses films, et celui ci en particulier, une sorte de sérénité..; Avec Rohmer, on est bien loin du cinéma "poum poum, bang bang, regardez mes beaux effets spéciaux". Et c'est pour ça qu'on l'aime. Eric Rohmer, si simple, si captivant. Philippe |
03-09 13:15
Géry
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Je viens de découvrir une interview d'Eric Rohmer datée de 2002 dans Libération à propos de Cergy-Pontoise et de L'ami de mon amie. Y est confirmé le vif interêt de Rohmer pour les villes nouvelles, leur architecture, et leur "humanité" :
C'est un peu ce qui m'a amené à tourner ce film : confronter la vie et l'architecture, les habitudes et l'urbanisme. Il y avait là un vrai sujet de fiction et un enjeu de mise en scène.
Et aussi parce que c'était un terrain presque vierge, où l'expérience de l'amour et de l'amitié pouvait se dérouler, comme dans ces pièces où les jeunes gens innocents se rencontrent au sein d'une nature originelle afin que le dramaturge puisse décrire la naissance des sentiments et leurs évolutions.
Une critique avisée d'un cinéphile sur son blog perso : "Avis sur des films"(/films.nonutc.fr)
Une excellente critique de Francis Moury. Le film y est qualifié de chef-d'oeuvre, on y loue le jeux des acteur, la rigueur psychologique et surtout l'originalité du personnage de Blanche qualifié d'alliage parfait de la chair de l'esprit et de l'âme !
Des critiques de presse lors de la sortie du film, reprises dans la revue «L'avant scène cinéma».
La fiche de MonsieurCinema.com
La meilleure critique à mon goût : Celle de Nick Bornoff pour le Japan Times, coupure de presse trouvée sur le site de Francois-Eric Gendron.
Une critique de James Berardinelli, qui me plaît assez bien.
Une critique du Chicago Sun Times en 1988, Roger Ebert's reviews tendait à voir le film comme une observation de la jeunesse matéraliste des années 80. Je ne suis pas d'accord.
Der Magiers
Homepage
Après une une petite introduction, un résumé et quelques
photos du film. Et par la magie du web, en voici une traduction.
La longue biographie de Wikipedia.
Une courte biographie par Christophe Train sur www.ecrannoir.fr
Le site de Jean-Louis Valero, compositeur de musique d'Eric Rohmer
Des annecdotes, en particulier pourquoi son nom apparaît au générique, de la musique, des partitions, des affiches,
des photos, etc...
Un groupe de discussion
consacré aux films d'Eric Rohmer
Une
page personnelle de Terry Ballard
Le site d'Emmanuelle Chaulet. Celle-ci poursuit une carrière liée à la mise en scène aux USA, et est fondatrice et directrice d'un institut : Starlight Acting Institute.
Emmanuel Chaulet a également écrit un
livre :
« A Balancing Act: The Development of Energize! a Holistic
Approach to Acting » dans lequel elle révèle la déprime qu'elle a connue, suite au tournage de L'ami de mon amie...
Le site de Francois-Eric Gendron qui donne sa biographie, et divers articles de presse.
La dernière diffusion télévisée, date du vendredi 8 février 2013 à 13h50, sur ARTE.
L'ami de mon amie ainsi que toute la série des Comédies
et proverbes sont sortis en DVD zone 2.
Le film entier est visible sur Youtube
La bande annonce du film est sur DailyMotion
Les dialogues de L'ami de mon amie sont parues dans la collection « Petite bibliothèque des Cahiers du cinéma » : Comédies et proverbes volume II, 1999.